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Comédie musicale Mozart l'Opéra Rock à l'Arena de Genève (Suisse) le 17/04/2010

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C'est seulement la deuxième fois, ce soir, que j'assiste à un spectacle d'une comédie musicale, la première ayant été Cléopâtre le 5 juin 2009 à Genève également. Etant donné que l'expérience avait été très positive, j'avais passé un très bon moment, j'ai décidé de remettre ça avec Mozart l'Opéra Rock, car là aussi les musiques m'ont beaucoup plu.

J'ai découvert cette comédie musicale, comme beaucoup je pense, grâce à la chanson "Tatoue moi", qui fut la première à être diffusée à la radio et à la télévision. J'avais assez bien aimé cette chanson, mais, au début, seulement sans plus. Puis, comme souvent, à force de l'entendre le "sans plus" s'est transformé en "c'est finalement pas si mal que ça !". Par la suite je découvrirais, là également grâce à la radio, "L'assasymphonie". Et là, cette fois, c'est un véritable coup de cœur ! Dès la première écoute, j'ai adoré cette chanson et c'est à chaque fois un très grand plaisir de l'entendre ! Au final maintenant je connais quasiment toutes les paroles par cœur ! Je finirais par acheter le cd (pour seulement 10 € ça valait le coup !) et vu que les autres morceaux m'ont également bien plu (autre coup de cœur pour "Penser l'impossible"), j'achèterais ma place pour voir le tout en live !

Et je n'ai pas regretté, malgré le prix élevé pour être plus ou moins bien placé, les chansons sont vraiment bien en concert, elles interviennent au bon moment, les interprètes sont à fond dedans... Et niveau histoire ils jouent également très bien leur rôle. Certains sont même très drôle, c'est le cas de Rosenberg, qui fait même des jeux de mots ("Mozart est là" se transforme en "mozzarella"), il fait l'imbécile... C'était parfois très comique et j'ai rigolé assez souvent.

Mais tout n'est pas toujours drôle, il y a certains passages très tristes, notamment celui où la mère de Mozart meurt, effondrée par terre en pleine rue... Ce passage est assez bouleversant !

A noter la présence d'une chanteuse d'Opéra sur certaines chansons, notamment "Le bien qui fait mal" (voir vidéo plus bas) par exemple, qui avait une voix vraiment très impressionnante ! J'ai été bluffé !

Une chose que j'ai bien aimé aussi c'est que le spectacle avait été un peu réarrangé spécialement pour Genève. Par exemple lorsque Mozart dit qu'il veut faire une symphonie en allemand, certains répondent "En allemand ?! Et pourquoi pas en suisse-allemand tant qu'on y est", le suisse-allemand étant la deuxième langue parlée en Suisse. Un autre exemple, c'est qu'à un moment, un homme dans l'histoire riait vraiment bizarrement en faisant des cris très aigus, et Rosenberg (toujours lui !) dira "c'est fini cette Marie-Thérèse Porchet ?!", Marie-Thérèse Porchet étant un personnage créé par un comédien et humoriste suisse et qui possède un rire assez semblable.

Le seul point négatif que je pourrais dire, c'est que, vu qu'il s'agit d'une comédie musicale, le public ne bouge pas d'un poil lorsque les chansons sont interprétées. Mais pour moi qui suis un habitué des concerts de rock/metal avec à chaque fois une chaude ambiance, c'est très dur de rester assis immobile sur des morceaux au rythme bien rock, comme le sont ceux de Mozart l'Opéra Rock. Heureusement j'étais au dernier rang sur le côté, donc j'ai pu taper du pied sans gêner personne !

Cependant, à la toute fin, lorsque les artistes reviendront sur scène pour une dernière fois, ils nous demanderont si on en veut encore une et bien évidemment le public répondra oui ! C'est alors que démarre à nouveau "L'assasymphonie" (voir vidéo plus bas) et cette fois le public se laissera aller puisqu'il mettra enfin une ambiance comme je l'espérais, en tapant des mains et en chantant ! Ca c'était excellent !

Juste avant, le spectacle s'est terminé sur la chanson "Vivre à en crever" et c'était absolument sublime ! Une interprétation vraiment excellente ! Et c'est sans parler de "L'assasymphonie" (voir vidéo plus bas) qui elle aussi était très très bien interprétée, elle était vraiment très prenante, le chanteur y a mis "toutes ses tripes" si je puis dire ! Il n'y a qu'à voir à un moment donné où, pour reprendre le refrain, il fait un cri très impressionnant, gros gros coup de cœur ! J'ai également été content car le spectacle a commencé sur une chanson qui m'a aussi bien plu sur le cd, à savoir "Penser l'impossible" (voir vidéo plus bas). J'ai beaucoup aimé la musique de cette chanson avec ce violon très présent tout au long de celle-ci. J'adore également la toute fin, avec toujours ce violon qui fait "tindinnnn". Le spectacle avait donc très bien commencé !

A noter que pour terminer "Victime de ma victoire" (voir vidéo plus bas), les artistes présents sur scène descendront tous se balader dans le public, tout en continuant la chanson ! C'était sympa !

Question décors, rien à redire, ils étaient superbes, tout comme les habits qui représentaient bien l'époque de Mozart. Et l'histoire jouée a bien représenté celle de Mozart, les comédiens étaient très bons. En tout cas j'ai passé une très bonne soirée. Pour info le spectacle a duré 2h40 dont 1/2 heure d'entracte après 1h de spectacle.

Voici l'histoire du spectacle selon le site officiel de Mozart l'Opéra Rock :

Le spectacle démarre au moment où le destin de Mozart bascule : Colloredo succède au Prince-archevêque de Salzbourg.

Le nouveau souverain est un homme austère et autoritaire qui est insensible à la musique de Mozart et allergique à la fougue et l'impertinence du personnage.
Pour Mozart, la vie à Salzbourg devient vite intenable. Il a 20 ans quand il décide de quitter sa ville natale en compagnie de sa mère à la recherche d'un avenir meilleur dans une capitale européenne.

Le périple du compositeur va être jalonné d'échecs et de cruelles déceptions. Aucune cour européenne ne l'engage, il connaît sa première déception amoureuse avec Alyosia Weber et il perd sa mère à Paris, ville qui le rejette et l'humilie.

Mozart réintègre sa vie austère et terne à Salzbourg quand on apprend le décès de l'Impératrice d'Autriche. Le compositeur doit accompagner son employeur, Colloredo, à Vienne pour rendre hommage au nouvel Empereur, Joseph II.

Vienne, capitale européenne de la musique, va sceller le destin du compositeur. Mozart va connaître la gloire, l'amour, la rivalité puis la chute et la misère.

Il va mourir dans le plus grand dénuement en laissant sa plus belle œuvre, le Requiem, inachevée.